Outback !

Publié le par jules et amélie

Merci à Nico, Sophie et Manou, Celine et Seb, Jackie et Jean-Jacques et Marie-Claude et Pierre pour leurs commentaires... Pendant un moment, on a cru que plus personne ne nous lisait ! On sent que l'hiver est là et on doit commencer à vous fatiguer avec tout ce soleil !



Quand l'avion nous pose à l'aéroport d'Alice Springs, la chaleur nous saute à la gorge. Le vent est brûlant, dès 11 heures du matin. Alice Springs, c'est une bourgade au milieu du désert, un point isolé sur la carte. A des centaines de kilomètres autour, il n'y a rien, sinon des pistes de poussière rouge. Les premières villes importantes se situent a mille bornes de là...

A Alice Springs, les bars sont décorés de peaux de crocos et de squelettes de bikers et des aborigènes miséreux errent dans les rues.

Après une nuit passée dans un motel, on prend la route vers Uluru, Ayers Rock, le rocher sacré des premiers habitants du continent. On se loue une voiture et du matériel de camping. On va dormir à la belle étoile dans le désert...






Nous voila sur les routes de l'Outback, cet immense territoire poussiéreux et vide, rouge sang. Pendant des heures, des lignes droites dans le désert, où l'on ne croise pas une seule voiture et parfois des road trains, ces camions de plusieurs dizaines de mètres de long...






Le paysage devient hypnotique et sublime tellement il est désolé... De temps en temps, un relief, au loin, le rend plus beau encore.








On s'arrête manger ou faire de l'essence dans des coins improbables, de véritables cahutes de bord de route où les serveurs ont des têtes de tueurs en série...

Il y a deux problèmes dans l'outback : la chaleur (on n'a jamais connu un truc pareil, c'est vraiment suffocant) et les mouches ! Papa, tu serais devenu fou ici, il y en a des milliers ! Parfois, c'est tellement infernal, qu'on est obligés de ressembler à ça pour se balader :






Elles nous laissent tranquilles la nuit et dans les premières heures du jour. Ici, on doit s'adapter à un nouveau rythme. On se lève a 5, 6 heures on regarde le soleil se lever et on marche dans les premières heures du jour. A 10h, c'est déjà trop tard. 








Uluru (Ayers Rock) a quelques minutes d'intervalle, n'a plus la même teinte... De superbes variations de rouge dans la lumière, selon l'heure du jour.


A une cinquantaine de kilomètres deàla, se trouvent les monts Kata Tjuta.


On se lance dans une superbe rando. A plusieurs reprises, Amélie est devenue aussi rouge que les rochers... On rebrousse chemin, on dépasse les 40 degrés à l'ombre et ici, il n'y a pas d'ombre...



On doit se tenir au frais dans la voiture ou dans des bars climatisés.

Car chez nous, ça ressemble à ça :


Et encore, cette nuit là on a eu droit à de la pelouse et un arbre, le luxe !



Des heures et des heures de route superbe, pour atterrir dans des lieux incroyables, des canyons et des défilés montagneux, des gorges etroites, et toujours cette poussiere, cette chaleur et ces mouches. On n'en peut plus de ne se nourrir que de hamburgers et de pizzas, mais l'autre option, c'est les steack de kangourous, d'emeu, de croco ou de chameau, sans blague.





On découvre le King's Canyon, où un temps plus clément nous permet d'entreprendre une boucle de 6 kilomètres dans un décor incroyable. Après plusieurs heures de marche dans un paysage martien, on découvre une véritable oasis, qu'ils appellent Jardin d'Eden...



























Au final, on réalise une boucle de 1000 kilomètres de désert... On a parfois d'hallucinantes surprises en s'arrêtant au bord de la route pour se reposer.

C'est ainsi qu'on a découvert Dinky, le Dingo chantant. Un dingo, c'est un chien sauvage australien, que l'on voit traîner la nuit aux abords des campings à la recherche de nourriture. Ce Dinky a été recueilli très jeune et à présent, son maître lui fait faire des concerts à chaque fois qu'il y a un peu de public pour l'admirer...

Ça se passe ici, pour voir cette étrange bestiole en concert !
link :

Après une autre journée de balade aux abords d'Alice Springs, on prend l'avion pour rejoindre Cairns.

On est au-dessus du tropique du capricorne, au beau milieu du Wet, 35 degrés et averses orageuses. On a retrouvé la mer. Au large, il y a la grande barrière de Corail. On loge dans un endroit formidable, on a un appart au prix d'une chambre (100 mètres carres pour 30 euros) dans une maison de bois qui semble sortir de la Louisiane... Demain on part pour deux jours d'excursion dans la foret tropicale humide (on part pas dans la jungle ! on a loué une voiture et va se promener sur la route...)

Dans le coin, on trouve des crocodiles, des méduses tueuses et des requins... On vend des tee-shirts : "J'ai survécu a Cairns !" dans les magasins...

Franchement, après les attaques de mouches, la chaleur assommante du désert, et les bandes d'aborigènes qui traînent, soûls, la nuit à Alice Springs, on est confiant !

On vous tiendra au courant... On vous embrasse bien fort. Amélie et Jules.



PS : Béatrice, on a pas encore vu de maman kangourou avec son bébé... Ils sont durs à voir car ils vivent la nuit... Il y en a quand même un qui est passé devant notre voiture... La prochaine fois, promis on te trouve un kangourou !


Publié dans Australie

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N
salut!<br /> <br /> Vos photos sont toujours aussi belles.On a qu'une envie: vous rejoindre,veinards!lol<br /> <br /> Biz
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C
Louis dicte : "Faites bien attention à ne pas écraser les kangouroos. Faites attention aux mouches. Gros bisous. Louis"
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C
Pendant que vous suffoquez en Australie, on vit un très rude hiver, certainement le plus froid et surtout le plus long que j'ai eu à Paris...Ca aurait été comme ça lors de ma première année, je redescendais direct à Toulouse! Sinon et malgré ce froid, tout le monde est en forme. Louis égal à lui même et Violette devrait prochainement marcher. La Finance est en train de jeter tout le monde dehors mais bon pour l'instant je tiens à mon siège...Voilà pour des news rapides. On vous embrasse très fort. Take care.
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N
ouais ben le daddynaute il a eu droit à sa carte (très élégante en passant, mille mercis) et il est bien content.<br /> <br /> Quand aux "commentaires scabreux" je ne vous permets pas Mr Koop. Vous ne faîtes pas honneur à la littérature en générale et à la conjugaison en particulier en employant de tels adjectifs, Jean d'Ormesson doit se retourner dans sa tombe !!<br /> <br /> J'espère Jules que tu as pensé à prendre ton "copains des bois" , la bible du comment survivre dans la forêt quand il fait nuit et pas chaud et qu'en plus y a des bêtes (brrrr) ; indispensable.<br /> <br /> daddy
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K
Roger, Francine, nous sommes ravi de vous rencontrer par courrier postal... n'hésitez pas à passer à Saint Orens de Gameville pour une escale folklorique. Si vous recroisez Jules et Amèlie remerciez et félicitez les pour la kitschitude de leur carte postale (c'était la consigne). Le niveau va être dur à maintenir en sortant du continent asiatique mais je compte sur eux.<br /> Sinon tout va bien ici à part l'hiver qui n'a rien à envier à votre été perpetuel. J'éspère que les commentaires scabreux du Daddynaute n'altérerons en rien la fréquence de vos envois postaux.<br /> <br /> Koop et cécile.
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