Into the wildañao !

Publié le par jules et amélie

Bom dia tout le monde !

Depuis Buenos Aires, où nous sommes arrivés hier, on se prend un petit moment pour vous raconter la fin de nos aventures brésiliennes... Merci pour tous vos commentaires, vraiment ! Marie-Claude, nous n'avons pas appris à danser la samba, non, peut-être le tango ? La Base on espère découvrir à notre retour votre identité secrète (on a quelque idée...) ainsi que celle de votre dactylo susceptible (ce blog est émaillé de fautes d'orthographe, d'ailleurs je sens que mon français régresse...) Nathalie, un très très bel anniversaire, ainsi qu'à Bert, Eric (on croit) et Caro... On vous embrasse tous bien fort !

Depuis Ouro Preto, cette jolie ville baroque où nous vous avions laissé, on a prit un bus à 6 heures du mat (dur) pour retourner à Sao Paulo... Avec la pluie battante et les embouteillages monstres de la mégapole, on a mis 12 heures pour arriver à bon port. Une nuit misérable dans notre pousada trop chère (depuis notre chambre on avait l'impression de dormir directement dans l'avenue tellement c'était bruyant, toutes ces bagnoles) et nous voilà repartis, en avion cette fois, pour Foz de Iguaçu...

Nous sommes au sud-est du Brésil, à la double frontière d'avec le Paraguay et l'Argentine. Daddy, avec sa renversante culture, a raison, c'est ici que se trouvent les hallucinantes chutes d'eau que l'on voit dans le film Mission. La chaleur est étouffante. Le soleil brûle. Exactement la même atmosphère qu'en Inde. Foz de Iguaçu n'est pas une jolie ville, mais notre pousada est très bien. Piscine et télé câblée pour 20 euros... Mario, le jeune argentin fou de foot qui la tient, adorable. Il me chambre sur la défaite de la France face à son équipe il y a quelque temps... Heureusement, quelques jours après, l'Argentine se fait rosser 6 à 1 face à la Bolivie... Ah, le football !

Nous allons donc voir ces superbes chutes. D'abord coté brésilien, le plus scénique.
























On est au coeur d'une nature sauvage et rugissante, on suit des sentiers qui longent les chutes d'eau. Il y a des papillons partout, très beaux, qui se collent à nous dès qu'on fait une pause.

La chaleur est écrasante. Le soir, on va manger dans une churrascaria, ces barbecues à volonté délicieux et dangereux - je reprends tous mes kilos perdus pendant le voyage !

Le lendemain, un mini-van nous fait passer la frontière argentine. Ce côté-là des chutes est encore plus beau et encore plus sauvage car on s'approche au plus près de leur invraisemblable fracas.















 


 




La "Gorge du diable" porte bien son nom, croyez-nous...


On passe toute la journée à se promener dans les sentiers, avec ces centaines de papillons, et d'autres creatures plus étranges encore qui débarquent au détour d'un chemin : des coatis...

 

 

 

 

 

 

 

 

 













Ou, passant un petit pont, on s'aperçoit qu'il y a un caïman en bas qui se dore au soleil.

 

Le soir, on prend un bus de nuit pour rejoindre Curitiba. Une dizaine d'heures de voyage, réveillés par la police qui fouille nos sacs... Tout confort tout de même. On arrive à l'aube et l'on récupère un train qui descend vers la mer. Cette ligne est réputée pour passer par de superbes points de vue. Mais à cause du brouillard, point de vue, justement ! De vertigineux a-pics dans les nuages.

Arrivés à Morretes, on prend un bus local pour Paranagua. De là on embarque sur un bateau de pêche qui en deux heures et sous une pluie diluvienne, nous pose à Ilha do Mel, l'île du miel.

Sacrée balade. C'est que le coin est reculé, vraiment. Sur l'ilha do mel, il n'y a rien. D'ailleurs 95 pourcent de sa superficie est interdite aux hommes. Réserve de biosphère. Pas de voitures, bien sûr. Pas d'éclairage public. La rue principale :























Le soleil revient le lendemain. Toute la journée à aller de plages désertes en plages désertes. L'océan rien que pour nous...




Le jour suivant on se loue des vélos et l'on part explorer l'île. On tombe sur un fort du 18ème siècle. Des vautours noirs partout. Des dauphins viennent nous voir alors qu'on barbote ! Superbe, merveilleux isolement.

 

 

 

Isolement le jour car la nuit, c'est une autre histoire ! Notre pousada est pas loin de la pizzeria-boite-de-nuit de l'île (le Bora-Bora qui joue du reggae pourri-pourri) Ajoutez à ça que le voisin avait décidé de construire une maison vers minuit ! Cela aurait été le problème au Brésil : en 1 mois, je n'aurais bien dormi que 2 fois ! Sinon, quel pied, vraiment... Gentillesse des gens (muito obrigado Juliano e Anna !), paysages superbes et sauvages, monde naturel omniprésent, très bonne bouffe (même si on a pas été préservé des touristas carabinars !) .

27 jours passés à toute vitesse. Encore un bateau, deux bus et un avion plus loin et nous voila en Argentine. Nous allons rester 4 jours à Buenos Aires pour préparer notre séjour en Patagonie. Le 10 nous serons Ushuaia, à l'extrême sud du monde... Prenez soin de vous et pour lire nos aventures, une seule adresse :




On vous embrasse très fort, petits et grands !

P.S : poster ici aura été héroïque, croyez-moi !

Publié dans Brazil

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S
Salut les amigos,<br /> tout d'abord, je dois vous dire que le titre de cet épisode est formidable et très drôle. Par contre, je ne veux pas trop vous décevoir mais les cascades et tant d'autres choses, ben en fait, j'avais déjà vu à la télé en suivant les émissions de Nicolas Hulot...Et c'est là que vous comprendrez la nécéssité absolue de partir la prochaine fois en Albanie, Corée du Nord, ou bien encore au Kirghizistan. Vous n'avez que l'embarras du choix ! On vous embrasse bien fort.
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M
bonjour Amelie et Julien<br /> nous suivons votre periple avec beaucoup d'attention et depuis tokyo nous revons!<br /> <br /> merci pour votre gentille carte de NY.<br /> veuillez excuser l'orthographe car monclavier est japonais et il prend pas les accents.nous vous embrassons.<br /> <br /> en japonais on dit GANBATTE ce qui veut dire "Bon courage ou bonne continuation"<br /> Martine ,Melanie et Christophe
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G
Nous aussi, comme chaque année, nous avons notre lot d'aventure : Les chemins de St Jacques à travers le gers.<br /> Hier: 4Km pour Justine, 9Km pour Benjamin et 17 pour moi.(une nouvelle étape plus longue prévue la semaine prochaine dans le Béarn)<br /> Une magnifique marche sur les sentiers du GR65, sous un beau soleil ! Quel miracle pour cette semaine de Paques !<br /> Demain nous rejoingnons les Parisien sur Luchon pour un weekend plus chocolat dans la véranda que dans le jardin, d'après la météo !<br /> <br /> Nous pensons très souvent à vous, et avec le temps qui avance à grande vitesse, le mois de juin va surgir plus vite que prévu, nous vous embrasserons très bientot pour de vrai. <br /> <br /> Les toulousains qui vous aiment.
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A
Monsieur daddy, votre humour de bas étage ne fait rire que vous.<br /> <br /> Un homme de votre âge et de votre présumé "vécu" ne devrait pas tomber dans cette humour tellement beauf. Vous connaissez peut-être Laurent G. ?<br /> <br /> Reprenez-vous.
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D
ouwahw, "akuna matata" comme disent les argentins.<br /> <br /> Vous voila sur les traces du Che à présent... j'imagine que vous allez louer une mobylette pour descendre jusqu'en patagonie (où Florent vous attend naturellement) puis monter une de ces guerrilleras dont la base n'aurait rien à redire, à la frontière entre le Pérou et le canada. Arpenter la pampa à dos de dromadaire et aller à la chasse aux Œufs (c'est pâques quand même!), puis partir à la recherche des cités d'or en suivant les traces de Mendosa; mes enfants quel programme!.<br /> Pour nous point d'île de Ré mais de la retape de vieux meubles voila ce que nous allons faire.<br /> Alors attention aux olmèques (c'est les méchants), profitez bien.<br /> <br /> daddy
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